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Le 06 mai 2011.

Marché de l'or et de l'argent, ou va-t-on?

Comme chacun à pu s'en rendre compte, les cours de l'or et de l'argent ont largement progressé à la hausse même si le cours de l'argent a fortement décroché début mai. Le cours de l'or monte depuis quelques années alors que celui de l'argent n'a prit le pas que plus récemment, mais de façon plus nette. En effet, sur un an, le cours de l'or a progressé de 25% environ alors que celui de l'argent prend près de 100% sur la même période. L'or double quasiment sa valeur sur 5 ans alors que l'argent la triple presque en deux ans seulement...

L'or est toutefois plus stable donc moins sujet à des variations importantes que l'argent qui a longtemps été délaissé. Lorsque l'or monte de 1%, le cours de l'argent s'apprécit 3 à 5 fois plus vite mais inversement, si l'or baisse, l'argent s'éfondre et a plus de mal à repartir.

Aujourd'hui l'argent a (enfin!) droit à une certaine reconnaissance. La bijouterie est encore un secteur ou l'argent et l'or sont utilisés en grande quantité mais au niveau industriel, l'argent prend le pas. En effet, de nombreuses nouvelles technologies font appel à l'argent, jusque là très bon marché! Les secteurs de l'énergie solaire (panneaux photovoltaïques,...), de la photo (bien que la pellicule argentique soit en voit de disparition au profit de la photo numérique), de l'industrie pharmaceutique et ceux de l'électronique sont de plus en plus demandeurs. Il n'y a pas de raison pour que la demande aille à la baisse car certaines caractéristiques de l'argent lui sont propre et ne peuvent être remplacées. Il faut savoir que les stocks d'argent on été divisés par 10 en dix ans, passant de 10 milliards d'onces à 1 milliard! A l'inverse, quasiment tout l'or extrait est disponible (lingots, bijoux, monnaies...).

Concernant le recyclage, l'or peut, le plus souvent, être remis en circulation (son recyclage est rentable) mais pas l'argent qui est généralement perdu (circuit électrique, photo, dérivés chimiques etc...). De ce fait, les stocks sont plus "tendus" car la production peine à contenter une demande qui croît de jour ne jour. D'autre part, vu la faible valeur actuelle de l'argent par rapport à l'or, sont recyclage n'est pas souvent rentable!

L'or physique (et non pas sous forme de contrats papiers) reste donc le support "d'épargne" de prédilection alors que l'argent fait office de figurant en ce domaine, mais pour combien de temps encore? En effet, les stocks d'argent s'amenuisent et la production de ce minerai non renouvelable devrait connaître des difficultés d'ici une vingtaine d'années si de nouveaux gisements ne sont pas découverts et exploités avec une rentabilité certaine. Il faut savoir que l'argent est le plus souvent extrait comme produit secondaire dans les mines de cuivre ou autres (aluminium, zinc, plomb...). Son cours suit donc celui des autres principaux métaux sans oublier que le cours des denrées alimentaires et lui aussi lié à celui de ces métaux, d'ou la hausse des prix des céréales entre autres.

Enfin, il faut savoir qu'une importante quantité d'argent est vendue à découvert (c'est à dire sur des productions à venir) sous forme de contrats papiers. Si une partie seulement des porteurs de ces contrats demandaient leur échange en argent métal, il est certain que tout le monde ne serait pas servi ce qui entraînerait une augmentation exponentielle du prix de l'argent physique.

L'or est plus rare que l'argent mais les stocks d'or sont cinq fois plus importants.

En tenant compte de l'inflation, on doit multiplier par cinq à sept (suivant les calculs...) le prix nominal de 1980 pour avoir l’équivalent en pouvoir d’achat de l’an 2010. 50$ (cours de l'argent en 1980) x 5 à 7 = 250 à 350$. Le cours actuel de l’once d’argent est loin d’avoir atteint ce niveau-là... Aujourd'hui, aucun des problèmes qui sont à l'origine de l'inflation continuelle que l'on connaît n'a réellement trouvé de solution. La hausse de toutes les matières premières devrait se poursuivre.

Autre particularité, les banques centrales ne détiennent pas de stocks d'argent métal leur permettant de "réguler" les hausses de prix comme elles le font pour l'or. Le seul Etat ayant disposé par le passé de réserves importantes d'argent avoue aujourd'hui avoir liquidé la totalité de son stock. Il s'agissait des USA.

Alors, quoi acheter?

Personnellement, je penseque le cours de l'argent devrait s'appécier durant les 5 prochaines années. Cette hausse devrait être supérieure à celle de l'or qui est déjà à un niveau élevé. Cela ne veut pas dire qu'il faut vendre son or pour acheter de l'argent car l'or reste une valeur plus stable. Attention, je ne parle que d'achat physique car je pense que les "contrats papier" sont voués à une perte certaine. Néanmoins, si acheter de l'or physique ne pose pas trop de difficultés, il en est autrement pour l'argent. Un des seuls moyen d'en obtenir est de l'acheter sous forme de pièces démonétisées et vendues au poids par les numismates professionnels. Il est certain que tout le monde regrette de ne pas avoir fait "du stock" il y a un ou deux ans mais il ne faudrait pas que dans un ou deux ans vous vous disiez la même chose... Au prix actuel de l'or, il est difficile de dire si s'est encore une bonne affaire et les perspectives de progression me semblent plus limitées que pour l'argent. En fait, c'est comme en bourse, plus il y a de risques et plus les profits espérés peuvent être conséquents. Vu les taux actuels sur les Livrets de banque, il me semble que de consacrer une partie de son épargne à l'achat d'or ou d'argent ne peut présenter que des avantages. Le problème reste le stockage. Il faut prévoir un endroit sùr, improbable ou fortement sécurisé car les coffres de banque ont un coût et sont de plus en plus rares...

 

Contrairement aux billets de banque, les métaux précieux ne sont nullement touchés par l’inflation ou une quelconque réforme monétaire. Un kilogramme d'or restera toujours un kilogramme avec sa valeur intrinsèque, tandis que « le papier-monnaie retournera tôt ou tard à sa valeur intrinsèque: zéro » (Voltaire).

Les études historiques portant sur tous les pays à toutes les époques prouvent que le papier-monnaie, étant multipliable à l’envi, a toujours perdu plus ou moins rapidement son pouvoir d’achat. Durant la Révolution française (1789 – 1799), celui qui avait fait confiance au papier-monnaie perdit en une décennie dans la proportion de 1000 : 1 (René Sédillot : Le coût de la Révolution française, 1989).

Voici un article de 2006 qui ne manque pas d'intérêts :

Où va l'argent-metal ?
par Doug Casey
Vendredi 25 Août 2006 - Chronique Agora

Il y a des différences significatives entre l'or et l'argent-métal. La demande d'or est presque entièrement destinée à des fins financières (protection et profit) et pour des utilisations en joaillerie. Bien peu d'or est consommé, en réalité. Dans ce domaine, l'or est à l'opposé complet d'un métal de base comme le fer, que les gens achètent uniquement dans le but de l'utiliser. L'argent-métal a un pied dans chacun de ces domaines ; on en achète dans le but de le consommer, ou bien pour des raisons de profit ou de protection financière.

La majeure partie de l'or extrait à ce jour (y compris le collier de Cléopâtre et ce qu'Alexandre le Grand a pillé dans les villes antiques de l'ouest de l'Asie) reste en surface sous diverses formes faciles à refondre. Les raisons de la persistance physique de l'or sont chimiques -- le métal est presque inerte, si bien qu'il ne rouille pas -- et économiques : à cause de sa grande valeur, on n'en perd pas beaucoup, pas plus qu'on n'en jette comme déchet. La production minière annuelle est limitée, quand on la compare aux stocks existants -- du même ordre que la petite quantité d'or perdue ou consommée chaque année. La taille des réserves existantes ne change donc pas beaucoup. Les variations du prix de l'or proviennent presque exclusivement de fluctuations dans la demande de détention d'or.

Les onces d'argent, par contre, vont et viennent -- pas aussi rapidement que les tonnes de fer, mais tout aussi inéluctablement. L'argent, contrairement à l'or, est chimiquement actif. Lorsqu'on utilise de l'argent, on en exploite une bonne partie -- qui est consommée sans qu'on puisse le récupérer. Et puisque l'argent est bien moins rare que l'or, on fait moins d'effort pour le sauvegarder et le protéger. La production minière et la consommation annuelles sont considérables, par rapport aux réserves existantes, si bien que les fluctuations du prix proviennent de changements dans ces deux facteurs, mais également des changements affectant la demande d'argent pour un but financier.

Les utilisations d'argent-métal dans l'industrie moderne se développent. C'est le meilleur conducteur de chaleur et d'électricité, le métal le plus réfléchissant, et (après l'or) l'élément le plus ductile et le plus malléable. Il est utilisé en photographie et pour bon nombre d'applications électriques, en particuliers pour les conducteurs, les interrupteurs, les contacts et les fusibles. On utilise des alliages à base d'argent comme cathodes dans les batteries. En tant que bactéricide, l'argent est utilisé pour la purification d'eau et les systèmes de traitement de l'air -- nous avons même récemment vu une publicité pour un lave-linge garni d'argent qui n'avait apparemment pas besoin d'utiliser de détergent pour nettoyer le linge.

Les utilisations de l'argent sont si nombreuses qu'en dépit du rôle décroissant de la photographie, on peut s'attendre à ce que la demande reste vigoureuse tant que les économies industrielles sont fortes. Et voilà un certain temps qu'elles le sont -- la Chine et l'Inde menant la charge.

Mais depuis la tentative ratée des frères Hunt pour mettre la main sur le marché de l'argent en 1980, on n'a vu que très peu de demande d'investissement pour le métal provenant du grand public dans les pays développés. Cela a clairement changé, comme le prouve le nouveau fonds indiciel sur l'argent de la Barclays.

La plupart des mines d'argent sont en fait des mines plomb-zinc-argent, cuivre-argent ou or-argent -- dont l'argent n'est qu'un sous-produit. En fait, entre 70% et 80% de tout l'argent-métal est un sous-produit de l'extraction de cuivre, de plomb et de zinc. Dans la mesure où ces sous-produits représentent une vaste proportion de l'offre de nouvel argent, la production ne réagit pas beaucoup au prix. Cela met les quelques mines produisant en priorité de l'argent dans une position extrêmement risquée. Au cours des deux dernières décennies, les mines de cuivre et de plomb extrayaient aussi de l'argent, même si les cours étaient bas ; la plupart des mines d'argent pures ont régulièrement perdu des fonds, et aucune d'entre elles n'a été franchement profitable. Au cours des 20 années précédant 2003 (et parfois plus), aucune mine d'argent pure n'a généré de cash libre.

Cependant, on trouve bon nombre de gisements et de réserves prouvées prêtes à être exploitées dès que l'argent-métal franchit le seuil de prix le rendant économiquement viable. De plus, des prix bas pour l'argent ne mettent pas nécessairement fin à l'exploration ; ce sont les prix du cuivre, du plomb et du zinc qui nourrissent ces opérations.

L'argent-métal atteint des sommets record et il en va de même pour les métaux de base (augmentant ainsi l'offre d'argent, qui en est un sous-produit) : des centaines de millions d'onces d'argent supplémentaires vont donc se retrouver sur le marché. Selon les dernières projections de CPM Group, il pourrait même y avoir un surplus de production-consommation de 48,4 millions d'onces d'argent en 2006, pour la première fois depuis 1989. Cependant, il est à noter que ces chiffres ne tiennent pas compte de la demande d'investissement. Le surplus de production-consommation signifie que les stocks vont augmenter, mais cela ne nous dit pas, malgré tout, quelle direction les prix vont prendre. Si la demande financière (où l'on détient de l'argent-métal pour les profits ou la protection) augmente plus rapidement que les réserves physiques, le prix devrait continuer de grimper. Est-ce que cela sera le cas ?

Pour commencer, la consommation grignote à un rythme phénoménal les réserves d'argent extrait depuis des décennies : elle a fait passer les réserves totales de métal de 2,1 milliards d'onces (estimées) en 1990 à environ 400 millions d'onces aujourd'hui -- une dégringolade de 1,7 milliards d'onces. Une bonne partie de cette baisse, 240 millions d'onces environ, provient de ventes gouvernementales. Mais cette source a quasiment disparu, les gouvernements ne détenant plus que 87 millions d'onces d'argent-métal environ à la fin 2005.

Ensuite, l'argent est comme l'uranium, en tant que métal industriel, dans le sens où il est difficile à remplacer, et il est utilisé en quantités relatives si limitées que le prix pourrait doubler ou tripler sans que cela ait un impact majeur sur l'utilisation industrielle. Mais la raison principale, comme je l'ai dit plus haut, c'est qu'on redécouvre l'argent-métal comme investissement -- en particulier grâce au nouveau fonds indiciel (ETF) de Barclay's.

L'avènement de l'ETF sur l'argent de Barclay's a été un facteur essentiel pour le prix du métal ces derniers temps, ne serait-ce que par le biais des attentes des spéculateurs. La popularité de l'ETF streetTRACKS Gold Shares (sur l'or), qui a levé 8,13 milliards de dollars depuis qu'il a été lancé en novembre 2004, suggère que l'ETF de Barclay's attirera une bonne partie de l'argent-métal du marché. A l'heure où j'écris ces lignes, le 7 août 2006, il a déjà absorbé 92,4 millions d'onces d'argent. Et voilà pour le "surplus" supposé.

Tandis que l'argent-métal retrouvera sa tendance -- et sera remarqué par un nombre croissant d'investisseurs --, cet ETF facilitera la tâche de ceux qui souhaitent profiter du mouvement. C'est également vrai de certaines institutions -- dont la plupart n'ont pas le droit de posséder des métaux physiques -- si bien que cela ouvrira, dans les faits, une source latente de demande d'investissement. Et l'ETF sur l'argent de Barclay's pourrait être plus important que l'ETF sur l'or. En Europe, il faut payer la TVA sur l'achat de lingots d'argent, puisque le métal a des usages industriels. C'est là un fléau pour le trading actif -- une niche sur laquelle s'est positionné ce nouvel ETF libre de toute TVA.

Ajoutez à cela des inquiétudes fondées concernant le dollar américain et l'euro -- dont la principale qualité est de ne pas être le dollar --, et on peut quasiment assurer que la demande financière dépassera toute augmentation de la production mondiale d'argent-métal au cours des prochaines années. Et bien entendu, s'il se produit une crise économique majeure, le surplus de production-consommation sera complètement débordé par la ruée hors des actifs papier et vers les métaux précieux -- une transition que l'ETF rendra bien plus simple.

Il y a une autre source d'argent-métal potentielle -- les tonnes de métal que les gens détiennent sous forme de vieilleries. Si le prix élevé de l'argent commence à faire jaser, les masses n'enverront-elles pas leurs anciens chandeliers, leurs cuillers dépareillées et leurs vieux plateaux aux revendeurs ? Cette source d'offre deviendra-t-elle une inondation, comme cela a été le cas durant le pic des cours en 1980 ? A un certain prix, oui -- mais probablement pas avant longtemps.

Des prix plus élevés et stables poussent les gens à vendre. Mais la hausse des cours et l'augmentation de la demande financière encourageront les gens à retarder leurs ventes de chandeliers bancals. Même si les raisons de faire fondre le service à thé de Grand-Mère augmentent peu à peu, les gens pensent malgré tout que l'argent-métal représente une réserve de valeur, ce qui les incite à le conserver.

En 1974, l'argent était à 6,70 $, environ le double de son prix actuel en dollars constants, mais l'offre provenant de toutes les sources secondaires représentait moins de 170 millions d'onces. Et en 1980, lorsque l'argent-métal a atteint son sommet de 48,70 $ l'once, les sources secondaires fournissaient 302 millions d'onces simplement -- un chiffre important, mais qui n'approche pas les 20 milliards d'onces. De plus, le grand marché haussier de l'argent qui s'est terminé en 1980 s'est produit après une centaine d'années où les investisseurs ont accumulé de l'argent-métal relativement bon marché. Une bonne partie de cela a été éliminée -- fondue -- au début des années 80, et il n'y a guère eu de temps pour le remplacer. Non seulement ça, mais nous soupçonnons que relativement peu de gens ont acheté des choses faites d'argent pur depuis 1980 ; si vous ne pouvez pas vous permettre d'acheter de l'or, pourquoi payer de l'argent massif alors que vous pouvez avoir du plaqué qui semble tout aussi prestigieux -- pour une fraction du prix ?

L'argent atteindra-t-il son précédent sommet de 1980 ? Il était à 48,70 $ à l'époque, mais cela fait 120 $ actuels -- quasiment dix fois le prix du moment. Etant donné que sous la surface, les menaces pesant sur l'économie américaine sont plus lourdes encore qu'à la fin des années 70, nous pouvons facilement envisager de voir l'argent atteindre son précédent plus haut -- et même le dépasser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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